Comment gérer ses peur ?

Description

Apparemment, il n’est pas si facile de gérer ses peurs, voyons tout cela de plus prés. Vous vous êtes sûrement déjà trouvé dans une situation angoissante au cours de votre vie. Vous vouliez faire face à ce sentiment de peur qui jaillissait en vous mais là…vous vous êtes retrouvé devant une impasse.

Vous avez senti un sentiment plutôt frustrant qui vous rend incapable d’agir pour produire un résultat, bien que vous en ayez la volonté, n’est-ce pas ?

Soyez rassuré car c’est une réaction ordinaire bien que désagréable je vous l’accorde. Voyons ensemble comment il est possible de comprendre sa réaction pour apprendre à gérer ses peurs.

Gérer ses peurs facilement, avec un exercice simple.

vaincre ses peurs

Ce que la majorité des gens fait pour gérer ses peurs

Le soucis vient de la manière dont le problème est envisagé. La plupart des gens se posent la question « pourquoi » est-ce que j’ai peur plutôt que « comment » je peux m’y prendre afin de réagir autrement.

Si vous vous focalisez sur votre peur, vous renforcez le souvenir et la sensation qu’elle vous procure. La peur à son utilité je ne dis pas le contraire, elle vous protège sans doute de quelque chose. Mais plus vous y pensez, plus elle s’imprègne en vous et est susceptible de gagner du terrain.

Une autre solution consiste à fuir devant la peur. En effet, si vous n’êtes pas confronté à l’objet de votre peur, le sentiment n’apparaîtra pas en vous. Si ça fonctionne pour vous, tant mieux, mais je ne vous souhaite pas de vous retrouver dans la situation délicate où cette situation s’impose à vous. Si cela venait à se produire, vous serez sûrement dépassé par vos émotions.

L’histoire qui m’a fait comprendre que l’on peut gérer ses peurs

Une étudiante qui faisait à peine 1m60 avait un petit chiot, un Colley plus exactement. Un soir, elle me raconta qu’elle était sortie avec lui pour l’emmener faire une ballade. Et là, un gros berger allemand est venu de nulle part en hurlant et en fonçant sur elle et son petit chien comme pour les manger tout cru.

Sa réaction fut étonnant lorsqu’elle expliqua qu’elle avait pris son chiot par la peau de cou, et qu’elle s’était mise à courir droit vers le berger allemand en hurlant elle aussi. Ce dernier s’arrêta net et fit demi tour. Surprenant n’est-ce pas ?

La question qui m’est venu est, a-t-elle bien réagit ?

C’est vrai, son comportement comportai un certain risque, mais c’est alors que j’ai compris que c’est lorsque l’on fait ce qui n’est pas attendu qu’on provoque des réajustements dans la tête de quelqu’un.

On peut vivre sans savoir gérer ses peurs, et tout le monde éprouve le sentiment de peur au moins une fois dans sa vie, ce qui est parfaitement normal. Par contre, il faut être conscient que dans certains cas, la peur est un schéma limitatif qui restreint votre champ d’action.

Si vous voulez passer au delà de ce sentiment, le passage qui suit peut vous intéresser.

La peur est comme une musique que l’on joue et on peut trouver le moyen de changer de musique lorsque l’on sait sur quel bouton appuyer.

Une autre histoire qui montre que l’on peut gérer ses peurs

J’aimerai maintenant attirer votre attention sur cette deuxième anecdote qui concerne aussi une femme avec son chien mais le contexte est différent.

Il y avait cette jeune femme avec un petit chien noir, le genre de chien émotif qui ressent tout ce que sa maîtresse ressent.

Cette personne avait développé une peur en compagnie d’autres chiens lorsqu’elle promenait le sien, car son expérience ne s’est pas bien passé plusieurs fois de suite.

Elle avait eu à faire à des chiens sans laisse, avec un maître négligeant qui était loin et qui ne faisait pas attention à ce qui se passait autour de lui.

Quand les chiens approchaient du sien, tout le monde se mettait à aboyer et elle a pris peur, elle s’est retrouvée incapable de gérer la situation et à déclencher une réaction qu’on peut qualifier de phobique.

Finalement, il n’est rien arrivé à son petit chien noir, car les maîtres de l’autre chien son intervenues à temps pour interrompre la situation.

Tout cela nous mènent au point suivant :

Ce qui m’a intrigué, c’est que lorsqu’elle m’a expliqué cette histoire, c’était par ce qu’elle venait de se retrouver dans une situation similaire à celle qu’elle avait vécue. J’ai alors pu constater moi même comment se dérouler la scène et comment elle réagissait.

Ce qui m’a frappé, c’est qu’elle a été prise de panique lorsqu’elle a vu un chien arrivé devant nous qui semblait curieux mais pas agressif. Elle a pris son chien dans ses bras, et elle s’est mise à crier, du coup son chien à paniquer à cru qu’elle était en danger et il s’est mi à aboyer et à s’agiter pour réagir.

Savez-vous ce qui s’est passé ?

L’autre chien, s’est demandé ce qu’il se passait, il s’est mis sur ses gardes et à commencer à s’agiter ce qui a encore plus fait paniquer la femme qui tenait son chien en panique face à un chien qui commençait à paniquer lui aussi.

J’ai compris que la situation n’avez pas de sens, alors comme dans l’histoire précédente j’ai cherché le moyen d’interrompre ce schéma.

J’ai pris le chien de la jeune femme, pour qu’elle arrête de crier, il était sur un banc et l’autre chien devant, au sol. J’ai calmé le chien facilement car sa maîtresse cessait de s’agiter. Quand tout le monde était calme j’ai laissé les deux chiens se présenter pendant que la jeune femme se cachait les yeux pour éviter la situation.

Lorsque les deux chiens se sont senti, il ne s’est rien passé de plus et lorsque la jeune femme à ouvert les yeux, elle a constaté qu’il n’y avait aucun danger.

Finalement :

J’ai raconté la scène selon mon point de vue, que la panique était crée sans raisons valables en prenant soin que la jeune femme soit d’accord avec mon point de vue. Les jours suivants, elle s’est retrouvée face à d’autres chiens lorsqu’elle promenait le sien et à chaque fois, elle est devenue un peu plus à l’aise.

Aujourd’hui sa peur à disparue, elle a réussi à interpréter la situation d’une autre façon et s’est rendue compte qu’elle pouvait gérer ses peurs en se calmant et en observant les choses sous un autre angle.

Les 4 choses à savoir pour gérer ses peurs

  1. Pour se défaire d’une phobie qui limite un comportement, il n’est pas obligé de faire attention au contenu de la peur. En réalité, la peur, la phobie, se construit toujours de la même façon chez un individu.
  2. En agissant d’une façon différente, on peut interrompre le processus de la réaction de peur. L’objectif est de faire perdre l’équilibre du comportement pour gérer ses peurs.
  3. La peur est un apprentissage, une personne apprend à avoir peur, puis apprend à réagir d’une certaine façon dans un contexte particulier. Tout au long de la vie, on change, on évolue, mais certaines réactions de peur peuvent restée intactes.
  4. Si on utilise un mot pour décrire une peur, cela peut aider à se rendre compte que nous nous illusionnons lorsque nous pensons comprendre les choses car les mots, ne décrivent pas le vécu de façon complète.

Exercice en 8 étapes pour gérer ses peurs efficacement

  1. Pensez à une expérience où vous êtes satisfait de votre comportement, peu importe qu’il s’agisse d’une situation stressante ou heureuse. N’entrez pas dans un état de concentration intense avant de vous remémorer cette scène.
  2. Vivez cette scène de façon à être associé à l’expérience, dans le sens où vous vous trouvez dans votre corps à la première personne, et non en regardant la scène de l’extérieur. Tandis que vous voyez cette scène, revivez ce moment où vous avez utiliser toutes vos ressources disponibles afin de réagir de la façon appropriée. Lorsque ce sera le cas, et que ce sentiment sera intense, appuyez avec votre main sur votre genoux pour associer ce sentiment à cette sensation (on appelle cela une ancre en hypnose).
  3. Ayez à l’esprit qu’il n’est pas nécessaire de connaître la cause de votre pour apprendre à la gérer. Cherchez en vous-même, une façon de réagir différente mais qui prendrait en compte vos ressources et votre aptitude à faire face d’une nouvelle façon.
  4. Préparez-vous à penser à l’objet de la réaction dont vous voulez vous débarrasser faîtes un geste similaire au précédent, mais sur l’autre genoux, avec l’autre main. (L’idée est d’associer un geste à une émotion sur un moment donné. Vous avez à ce stade, un geste que mobilise vos ressources et un autre geste qui est un réaction que vous voulez changer. Ensuite, ce qui est important, c’est d’avoir un sentiment plus important pour vos ressources que pour celui de la peur et de voyer celle ci, en jouant avec les deux ancres sur vos genoux.)
  5. Vous connaissez maintenant deux sentiments. L’un relié a vos ressources et l’autre relié à une expérience dont vous voulez changer votre comportement vis à vis d’elle. Visualisez alors en prenant tout le temps nécessaire à la scène de se dérouler, en prenant en compte vos ressources, votre force à réagir d’une nouvelle manière face à une peur, en utilisant l’ancre du genoux qui mobilise vos ressources. Avec votre autre main, rapidement, touchez votre autre genoux, pour que la sensation à laquelle il était raccordé soit « avalée » par votre autre « ancre genoux », celle qui mobilise et prend en compte vos ressources.
  6. Lorsque c’est fait, visualisez la scène cette fois ci en dissocié, de l’extérieur, comme si vous regardiez une film. Sentez que vous êtes plus fort et que vous disposez des ressources nécessaire pour gérer votre peur. Prenez conscience que vous avez survécus, à cette expérience avec un sentiment nouveau cette fois ci car vous comprenez mieux la situation.
  7. Réintégrez le point de vue associé, c’est à dire à la première personne, du point de vue de vos yeux. Vous avez été capable d’observer votre situation avec les stimuli qui provoquaient de la peur en vous, cette fois avec une nouvelle approche qui rend obsolète la réaction d’avant.
  8. Maintenant, vous avez plus d’énergie qu’avant car la peur ne vous prend plus un part de votre jus. Cherchez une façon d’exprimer cette énergie supplémentaire, par une activité agréable.

Les trucs à retenir pour gérer ses peurs

  • Une peur est un comportement qui s’apprend, c’est une musique qui est jouée à chaque fois qu’un stimuli appuie sur le bouton « marche ».
  • Une peur peut être associée à un geste lorsque l’on se concentre suffisamment sur l’expérience pour ancrer cette réaction. En effectuant la démarche inverse, qui consiste à ancrer une réaction de sécurité par un autre geste, on peut revivre la scène de sa peur en utilisant un geste qui rassure, qui est plus puissant que la peur elle même afin que ce sentiment « aspire » la peur.
  • Souvent, lorsque l’on prend le temps d’observer une peur de loin, on lui donne une autre signification, une nouvelle perspective qui jette un doute sur la façon dont on la perçoit.
  • La peur est un mécanisme de protection, si vous trouver une autre façon de vous protéger face à une situation, la peur n’aura plus lieu d’être.
  • Gérer ses peurs ça peut s’apprendre, et c’est tout aussi simple que d’apprendre à avoir peur, car il s’agit du même mécanisme. Autrement dit, si vous savez avoir peur dans une situation, vous savez aussi gérer cette peur.
  • Une phobie est une peur que l’on arrive pas à rationaliser et qui fait surgir en quelqu’un, une émotion démesurée.
  • En complément, vous pouvez aller voir cet article qui parle du rêve lucide. En effet, c’est un outil qui peut permettre de travailler sur la peur, mais qui demande un peu d’entrainement et de technique.